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Chantier participatif sur la voie verte éco-citoyenne

    Au matin du jeudi 29 juin, une douzaine de personnes ont entrepris de débroussailler la voie verte éco-citoyenne entre l’ancienne gare de Saint-Girons et le pont de Peyre rouge, à côté du centre de courrier de la Poste. Munies de râteaux, sécateurs, débroussailleuses ou scies, elles ont dégagé le chemin presque totalement recouvert de végétation en certains endroits. Cette voie verte permet aux cyclistes de relier en toute sécurité le centre de Saint-Girons depuis le rond-point du CHAC, où se termine la voie verte officielle venant de Prat et de la Haute-Garonne. Elle leur évite ainsi la route principale, l’une des plus fréquentées d’Ariège et des plus dangereuses… pour les cyclistes.

    Le tronçon entre le rond-point du CHAC et le pont de Peyre rouge nécessiterait également d’être amélioré, car il est très chaotique en raison des pierres de ballast qui le constituent, vestiges de l’ancienne voie ferrée. Ce problème pourrait être résolu assez facilement par la pause d’un revêtement de gravier. Les Services du Département d’Ariège qui ont la charge de ce tronçon pourraient entreprendre de tels travaux mieux que quelques éco-citoyen-nes, permettant ainsi de sécuriser l’entrée ouest de Saint-Girons pour les cyclistes. Puissent-ils mener au plus vite un tel chantier !

    En parallèle à ces opérations d’entretien, des panneaux signalétiques ont été posés et des indications ont été peintes sur un portique en béton situé juste à côté de l’ancienne gare. Cela pour signaler aux cycliste l’entrée de la voie verte éco-citoyenne depuis Saint-Girons. Les cyclovoyageur-euses, mais aussi les cyclistes du quotidien qui se rendent au CHAC ou au centre commercial de Saint-Lizier sont encouragé-es à emprunter cet itinéraire cyclable séparé du trafic motorisé.

    Un petit film a été réalisé pour documenter cette action. Il est visible ici.

    Dans les régions rurales, plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre sont imputables au trafic routier. Pour lutter contre le dérèglement climatique, il est donc plus que nécessaires de cesser de favoriser la circulation automobile et de promouvoir les déplacements quotidiens à pied ou à vélo. Les autorités politiques locales sauront-elles prendre les mesures qui vont dans ce sens ?

    crédit photographique: Christian Lebon